Travaux

Les fabricants de machines agricoles, historiquement appelés les acteurs intermédiaires pour la vente, l'entretien, le service clientèle et/ou la formation des équipements, semblent interagir avec les agriculteurs et les utilisateurs finaux. Les acteurs intermédiaires ont donc dû faire face à la charge de maîtriser la technologie, en constante évolution, et les besoins de formation associés à l'interface entre un équipement sophistiqué et l'utilisateur final et ses caractéristiques sociologiques (âge, éducation, antécédents, etc.).

Les paysages sont formés par les interactions entre les ressources naturelles et les gestionnaires de terres hétérogènes qui attendent ou poursuivent une variété croissante de services écosystémiques. L'écologie du paysage a sans aucun doute indiqué le paysage comme étant le meilleur niveau pour évaluer les services existants et pour soutenir les améliorations attendues. Là où l'agriculture est le moteur de la dynamique locale, une analyse contextuelle croisée des activités et des acteurs agricoles est nécessaire pour comprendre comment et pourquoi les paysages sont produits, et éventuellement redessinés.

Les gestionnaires des terres ont besoin d'informations spatialement explicites sur les pratiques agricoles afin de répondre aux problèmes qui découlent de l'utilisation des ressources naturelles dans l'agriculture. L'une des principales caractéristiques de l'agriculture est sa grande variabilité dans l'espace et le temps. Toutefois, la description de la répartition spatiale des "systèmes de culture", c'est-à-dire des séquences de cultures et des systèmes de gestion des cultures à l'échelle régionale, reste un défi scientifique majeur.

Bien que la distribution et la mobilité des oligo-éléments aient été étudiées dans les sols agricoles, les informations précises sur la mesure dans laquelle les activités anthropiques influencent la qualité des sols restent limitées. Cette étude a quantifié la distribution des éléments traces (As, Bi, Cd, Cu, Ni, Pb, Pd, Sb, Zn) dans les sols agricoles et les pâturages en France métropolitaine sur la base des résultats du projet GEMAS [1]. L'ensemble de données est composé de 214 échantillons de sols agricoles (Ap) et de 218 échantillons de sols de pâturages (Gr) pour les fractions totales et mobiles.

Une gestion correcte de l'énergie offre la meilleure possibilité de réduire les coûts de la production agricole. À l'heure actuelle, l'efficacité énergétique et agronomique de l'agriculture est un facteur important. Comme la largeur de travail des outils a augmenté, l'ensemencement pneumatique est la meilleure solution pour l'ensemencement des cultures céréalières. L'un des domaines problématiques est la conception du système d'alimentation en air, en particulier si le système de transport pneumatique est mal dimensionné.

Le semoir pneumatique est devenu une solution, lorsque l'augmentation de la largeur de travail des semoirs mécaniques conventionnels ayant la trémie de stockage sur toute la largeur de travail a atteint ses limites. L'unique trémie de stockage d'un semoir pneumatique moderne peut fournir des largeurs de travail allant jusqu'à 24 m, sur de nombreuses heures de fonctionnement. Toutefois, il convient de noter que pour assurer le chargement précis des matières dosées dans le système d'alimentation en air, nous sommes confrontés au problème de la différence de pression entre la trémie de stockage et le flux d'air.

Le numérique révolutionne les pratiques agricoles et les processus d’innovation associés. L’une des clés du succès d’une telle révolution est la maîtrise des innovations technologiques par tous les acteurs et parties prenantes du secteur agricole. Nous décrivons ici un travail pluridisciplinaire basé sur des projets open source de fabrication d’objets connectés, avec des problématiques centrées autour des agriculteurs, les mettant ainsi au cœur du processus d’innovation. Lors du bootcamp – atelier intensif et participatif – organisé par l’équipe d’Agrilab® en novembre 2017 à UniLaSalle (Beauvais), des groupes projets impliquant des agriculteurs, des étudiants et des experts en numérique et IoT (Internet of Things) ont été réunis durant trois jours afin de produire un cahier des charges, prototyper des objets connectés et enfin développer des outils d’aide à la décision et des interfaces répondant aux besoins métiers des agriculteurs.

Dans ce document, nous cherchons à identifier les interactions des acteurs au sein d'un système d'innovation agricole et leur pertinence pour la transition vers la durabilité. Le document s'appuie sur les concepts et approches scientifiques disponibles pour la description et l'évaluation de l'innovation de système, tels que la géographie de l'innovation et les mesures de proximité, la théorie du réseau d'acteurs, le rôle des prescripteurs et des acteurs et éléments limitrophes, et la stratégie d'apprentissage et d'expérimentation. Nous nous concentrons sur un cluster agricole français ("pôle territorial" en français) pour l'innovation agritech et l'agriculture numérique, récemment lancé dans la région des Hauts-de-France (nord de la France).