Travaux

Les systèmes de culture basés sur la gestion intégrée des mauvaises herbes (IWM) utilisent une combinaison de techniques agricoles pour gérer les communautés de mauvaises herbes. Cependant, l'effet d'une telle combinaison de techniques agricoles sur les propriétés hydrauliques du sol n'a pas fait l'objet d'une grande attention. L'objectif principal de notre travail était d'évaluer la rétention d'eau dans le sol de la couche superficiel (3-15 cm de profondeur) de 5 systèmes de culture dont 4 étaient basés sur les principes de la GIBV.

L’éducation et la formation sont identifiées comme des éléments clés pour soutenir la transition vers des pratiques agricoles durables en France. En outre, le secteur du machinisme agricole est appelé à tirer parti de cette transition par une meilleure prise en compte des besoins des agriculteurs. Ainsi, les programmes éducatifs devraient combler le fossé entre l’agriculture et la conception et l’innovation des machines.

Les innovations de rupture prospectées pour l’émergence d’une agriculture numérique et à triple performance mettent en évidence deux nécessités dans le secteur des agroéquipements. D’un côté, améliorer la remontée des besoins des agriculteurs pour la mise en place de pratiques conciliant les dimensions économique, environnementale et sociale des productions agricoles. D’un autre côté, renforcer l’adéquation des dispositifs de formation aux besoins du secteur et de ses acteurs, allant de la conception à la construction, la distribution, l’utilisation et l’entretien des équipements. Les enseignements doivent intégrer la formation aux données et informations que les agriculteurs mobilisent dans la prise de décision lors des actes techniques, même si elles sont très hétérogènes et difficilement accessibles.

Chacun commence à sentir confusément que notre époque est une situation qui met l’humanité devant des défis nouveaux qui sont souvent présentés comme insurmontables : des besoins alimentaires encore fortement croissant pour au moins 30 à 40 ans ; des surfaces disponibles qui ne croîtront plus ; des exigences croissantes de protection de l’environnement ; la fin des ressources d’énergie de stocks ; le changement climatique provoqué par les populations et les développements humains ; une mutation socio-épistémo-technique qui transforme la relation des humains à leur environnement.