Tracteur ©John Deere
Le machinisme dans les systèmes innovants développés par John Deere
Lors de notre visite sur le salon d’AgriTechnica à Hanovre, en Allemagne, il nous a été demandé de mettre en avant le machinisme dans les systèmes innovants. C’est pour cela que nous avons retenu les 2 innovations suivantes.
Le système 8WD
Le système 8WD
Le système, ayant reçu l’unique premier prix aux Agritechnica Awards, apparaît comme une innovation, et ce pour plusieurs raisons. C’est nouveau et cette technologie allie un tracteur John Deere 8R et un équipement Joskin.
Le tracteur équipé de la boîte à variation continue AutoPower mais disposant d’une évolution: la régulation de la variation continue se fait grâce à un groupe électrique et non un groupe hydrostatique comme c’est le cas sur toutes les boîtes de vitesses à variation continue. Grace à ce système, il y a une production d’électricité qui en découle pouvant fournir jusqu’à 130 kW. Cette énergie est ensuite transmise à un moteur électrique sur la remorque qui entraîne, par l’intermédiaire de cardans, les 2 essieux moteurs de la remorque ou autre.
Grâce à cette technologie, le tracteur bénéficie d’une assistance électrique de la part de l’outil, ce qui permet de réduire le patinage pour la traction de ce dernier, et par conséquent réduire les phénomènes de tassement et cisaillement du sol et donc sa dégradation.
La base de drones John Deere
Autre innovation lancée par John Deere: cette base équipée de drones. Elle est reliée sur le courant électrique à la ferme si les champs sont localisés autour ou bien sur un groupe électrogène directement au champ.
Cette base est équipée de garages pour les drones qui sont totalement autonomes, que ce soit pour y accéder ou pour y changer leurs batteries.
De plus, dans le compartiment du bas, il y a des réservoirs d’eau et d’herbicides.
Base de drones John Deere
Ainsi l’agriculteur donne l’information aux drones d’aller inspecter les parcelles. Ces derniers sont munis de caméra capable de détecter la présence d’adventices en faisant la distinction par rapport à la culture, mais aussi de déterminer le type d’adventice (mono ou dicotylédone).
Une fois la parcelle examinée, le drone rend un bilan à l’agriculteur et plusieurs cas sont possibles. Soit la parcelle est jugée trop enherbée et il informe l’exploitant de traiter toute sa parcelle, soit seulement quelques adventices sont présentes et il s’en occupe tout seul. Pour se faire, depuis la base, il se branche automatiquement et fait son mélange, avec les produits et les doses, adaptés aux plantes détectées sur la parcelle et son stade de développement.
Enfin, il repart pour traiter en localisé, les adventices qu’il avait au préalable détectées sur la parcelles et enregistrées dans son logiciel de cartographie. Les données sont ensuite transmises à l’agriculteur.
Sources : AgriTechnica
Robin DESCAUSES et Éloïse BOONEAENT160