Editorial du mois – Octobre 2018
Alors que l’année scolaire est tout juste amorcée, la vie de la Chaire Agro-Machinisme et Nouvelles Technologies s’est accélérée depuis Septembre : l’équipe, au complet avec le recrutement du Titulaire Simon Ritz, s’attelle à répondre au mieux aux nombreuses sollicitations, tout en assurant son implication dans les dossiers de fonds que sont la recherche et la formation.
Plusieurs axes de recherche, résolument tournés vers l’agronomie, ont émergés depuis la création de la chaire. Outre la limitation de l’impact des agroéquipements sur le sol et l’amélioration de la gestion des données, la chaire développe un projet portant sur l’innovation en agroéquipements par les agriculteurs. Plus d’information à suivre.
Du côté formation, la chaire porte le parcours AgroÉquipements et Nouvelles Technologies, qui vient de voir ses premiers étudiants diplômés (et déjà employés (!), félicitations à eux), et qui accueille sa troisième promotion, avec laquelle vous pouvez faire connaissance en dernière page.
Un des objectifs fixés à cette troisième promotion, dans le cadre du parcours AENT, est d’adopter un œil critique face à l’innovation dans le secteur des agroéquipements, d’interagir avec les innovateurs, et de s’approprier la démarche consistantà offrir une solution matérielle à une problématique terrain.
La nouvelle version de la Newsletter, telle que présentée aujourd’hui, met en valeur cette vision des étudiants sur l’innovation dans les agroéquipements, par thème, en cohérence avec le calendrier cultural du mois de publication. Ainsi, deux articles présenteront chaque mois une innovation, qui sera présentée, discutée, et inscrite dans le contexte de l’exploitation agricole et du secteur. Le premier thème mensuel qui leur a été confié était le travail du sol.
Les sujets d’article étant libres, l’équipe pédagogique a été surprise de constater la sélection de deux innovations portant sur le labour. Quelles tendances cela révèle-t-il ? La courbe d’expérience des TCS qui se stabilise, les défis associés à la préservation de l’état sanitaire des parcelles dans la perspective de l’interdiction prochaine du glyphosate ou dans les systèmes biologiques, l’expérience propre aux étudiants, ou simplement que ces innovations dans le secteur du travail du sol illustrent l’orientation actuelle du marché ? Une chose est certaine : l’innovation coûte cher, quel que soit le matériel agricole concerné, et l’implication d’agroéquipementiers dans l’amélioration d’outils historiques est un signe qu’il faut savoir interpréter !
Simon RITZ, Titulaire de la chaire Agro-Machinisme & Nouvelles Technologies